Le Niger, sous la “gouvernance” de Bazoum Mohamed, a été le théâtre d’un spectacle désolant, de corruption, de dilapidation des deniers publics, d’avidité et de trahison. Un véritable gâchis orchestré par un homme qui semble avoir confondu la gestion d’un pays avec celle d’une foire aux vanités. Ainsi, comment peut-on justifier la présence de centaines de conseillers à la Présidence de la République, recrutés sans doute plus pour leur servilité que pour leurs compétences ? Un bataillon de parasites grassement payés à ne presque rien faire pour la plupart, siphonnant allègrement les maigres ressources de l’État déjà à bout de souffle. Ces recrutements éhontés, plus semblables à une cour de favoris qu’à une équipe de conseillers dignes de ce nom, ont coûté cher au contribuable nigérien, à tous points de vue.
La dérision atteint son apogée avec la distribution effrénée de passeports diplomatiques. Est-ce là une tentative pitoyable de faire croire que le Niger est un distributeur de privilèges pour des étrangers opportunistes ? Que cherche-t-on à prouver en offrant ces précieux documents à des Français, des Libyens, et Dieu sait qui d’autre ? La souveraineté du Niger a été bafouée, sa dignité piétinée, et pour quel bénéfice ? Pour satisfaire des caprices d’un régime en quête de reconnaissance ou de renvois d’ascenseur ?
Mais ce qui scelle définitivement l’infamie de la gouvernance de Bazoum Mohamed, ce sont les contrats pharaoniques de Partenariats-Publics-Privés (PPP), de quelque 300 milliards. Accordés dans l’opacité la plus totale, ces contrats dévoilent un mécanisme de détournement des recettes fiscales, spoliant ainsi le Trésor Public en quête de ressources vitales. Un vol à la lumière du jour, une trahison de la confiance du peuple.
Bazoum Mohamed est tombé, renversé par le coup d’Etat du CNSP, mais les cicatrices de sa gestion calamiteuse demeurent. Son règne est une tache indélébile dans l’histoire de notre pays, un rappel douloureux de ce qui se passe lorsque l’ambition personnelle l’emporte sur le devoir envers un peuple.
Il appartient désormais au Niger de tourner cette page sombre et d’œuvrer à un avenir où la probité, la justice et la responsabilité prévaudront.
La Rédaction