Pour résoudre la crise politique consécutive au coup d’État du 26 juillet qui a renversé le président Mohamed Bazoum, le gouvernement algérien avait proposé un plan de médiation aux nouvelles autorités. Un plan qui prévoit une transition de six (6) mois. A travers un communiqué signé le 2 octobre, Alger annonçait avoir reçu, par le canal du ministère nigérien des Affaires étrangères, une notification d’acceptation de la médiation algérienne. Mais ce lundi 9 octobre, le gouvernement algérien a dans un communiqué annoncé avoir décidé de surseoir à l’engagement des discussions préparatoires envisagées, et ce, jusqu’à l’obtention des clarifications qu’il estime nécessaires au sujet de la mise en œuvre de cette médiation.
En effet, les autorités algériennes précisent que les discussions débutées entre les ministres des affaires étrangères des deux pays ainsi qu’entre l’ambassadeur algérien à Niamey n’ont pas été concluantes. Toujours selon Alger, les déclarations officielles et publiques des autorités nigériennes ont suscité des interrogations quant à leur disposition réelle à donner suite à leur acceptation de la médiation algérienne. Mais « la partie nigérienne a précisé dès le départ que la durée de la transition devrait résulter des conclusions du Forum national inclusif ainsi que l’orientation donnée pour un changement dans la gouvernance de notre pays », dixit le ministère des affaires étrangères nigérien.