Journaliste : “Bonjour, Monsieur Diouf, j’aimerais revenir sur votre récente décision concernant l’affaire Etat du Niger-UEMOA. Une décision qui, disons, a suscité quelques… étonnements.”
Mahawa Sémou Diouf : “Bonjour, je suis ravi d’apporter des éclaircissements sur cette décision qui, je le crois, est dans le meilleur intérêt de la justice.”
Journaliste : “Intéressant, car de nombreux observateurs la qualifient plutôt de… comment dire… d’acrobatie juridique. Comment réagissez-vous à cela ?”
Mahawa Sémou Diouf : “Nous prenons des décisions basées sur les lois et les règlements, pas sur les acrobaties.”
Journaliste : “Parlons de ces ‘règlements’. Il semblerait que le Niger n’ait pas eu le même traitement de faveur en matière de délais que l’autre partie. Comment expliquez-vous cela ?
Mahawa Sémou Diouf : “Eh bien, chaque cas est unique et nécessite une analyse spécifique…”
Journaliste : “Unique, en effet ! Comme par hasard, cette ‘analyse spécifique’ semble toujours pencher du même côté. N’est-ce pas un peu comme jouer au football en étant à la fois joueur et arbitre ?”
Mahawa Sémou Diouf : “Je vous assure que nous maintenons une neutralité stricte dans nos procédures.”
Journaliste : “Neutralité, dites-vous ? Et pourtant, on dirait que votre balance penche toujours dans une direction… Vous ne trouvez pas que ça donne un peu le vertige ?”
Mahawa Sémou Diouf : “Notre travail est complexe et…”
Journaliste : “Complexité ou complication volontaire ? Disons que votre ‘complexité’ semble être une excellente couverture pour des décisions… comment dire… créatives ?”
Mahawa Sémou Diouf : “Je ne suis pas ici pour être moqué…”
Journaliste : “Non, bien sûr. Vous êtes ici pour ‘administrer la justice’. Une justice qui semble avoir un goût très particulier.’’
Journaliste : “Monsieur Diouf, comment dormez-vous la nuit en sachant que vos décisions affectent des vies et une nation entière ? Est-ce le poids de la responsabilité ou le confort de l’autorité qui berce vos nuits ?”
Mahawa Sémou Diouf : “Je dors très bien, merci. Mes décisions sont prises avec la conscience de leur importance et leur impact.”
Journaliste : “Ah, la conscience ! Elle doit être très flexible dans votre métier, n’est-ce pas ?”
Mahawa Sémou Diouf : “Vous simplifiez outrageusement des questions très complexes. La justice n’est pas un jeu, monsieur !”
Journaliste : “Bien sûr que non, la justice n’est pas un jeu. Mais parfois, vos décisions donnent l’impression d’un… disons, ‘jeu de pouvoir’. N’est-ce pas préoccupant pour vous ?”
Mahawa Sémou Diouf : “Nous sommes guidés par les lois, pas par le pouvoir.”
Journaliste : “Les lois, oui… Mais qui interprète ces lois ? N’est-ce pas là que réside le vrai pouvoir ?”
Mahawa Sémou Diouf : “Nous sommes des juges, pas des politiciens.”
Journaliste : “Des juges, certes. Mais, cher Monsieur Diouf, dans le théâtre de la justice, même les juges peuvent jouer des rôles politiques, n’est-ce pas ? Merci pour cette conversation éclairante. Nous laisserons nos lecteurs en juger la portée.”