Après le drame de Tamou, lundi 24 octobre, le leader religieux Cheikh Ali, très dévasté, s’est fendu d’un message WhatsApp dans lequel il a fustigé le régime en place, avec son soutien à la France, face à cette insécurité qui ne cesse d’endeuiller notre pays. Pour lui, les victimes de Tamou ne seraient pas des terroristes, mais bien de pauvres orpailleurs innocents. Très croyant, il a invoqué Dieu le Tout Puissant face à cette situation. Mais les propos de l’homme de Dieu ont fortement déplu en haut lieu. Aussi, Cheikh Ali a été interpellé par la Police Judiciaire (P.J.). Ce jeudi, il a été déferré au Parquet près le tribunal de Grande Instance hors Classe de Niamey. Une procédure de flagrant délit a été ouverte à son encontre pour des faits présumés de production et diffusion de données de nature à troubler l’ordre public et invitation à la révolte, il a été placé sous mandat de dépôt à la prison civile de Niamey. Affaire à suivre…