Guterres : l’obstruction comme tactique
António Guterres, érigé en icône de la diplomatie mondiale, se retrouve désormais dans l’œil du cyclone. Face au Niger, le Secrétaire général de l’ONU montre un visage que peu auraient imaginé : celui d’un manipulateur. Le CNSP a levé le voile sur des tactiques qui, positionnent Guterres non plus comme un arbitre impartial, mais comme un acteur majeur des magouilles internationales. Il apparaît moins comme le gardien des valeurs onusiennes que comme leur principal saboteur. Selon la junte au pouvoir à Niamey, Guterres s’est livré à des “agissements perfides” pour entraver la participation du Niger à la 78e Assemblée générale des Nations unies. Une accusation d’une gravité sans égale, qui ternit l’image d’impartialité tant chérie par l’organisation.
Le CNSP, se dit victime d’une “ingérence” de la part du Secrétaire général. Le Niger, un pays souverain, est dans l’incapacité de s’exprimer lors de cette grand-messe internationale. Une telle manœuvre de sape semble inédite et témoigne d’un “deal cynique” orchestré dans l’ombre.
La France : marionnettiste en coulisse et « soutien actif aux groupes terroristes »
Le CNSP, ne s’est pas contenté de mettre à nu les agissements de Guterres. Il va plus loin en dénonçant la complicité de la France dans cette affaire. Le vieux spectre du néocolonialisme ressurgit, avec Niamey qui accuse Paris de “soutien actif aux groupes terroristes”. Une accusation lourde de sens, qui ferait de la France non pas un partenaire fiable, mais un fauteur de troubles. Et le silence de Paris en dit long sur sa potentielle culpabilité.
La France interviendrait pour faire taire le Niger afin de protéger un système de prédation néocolonial, de préserver ses intérêts géopolitiques en Afrique de l’Ouest.
Un Niger muselé, une ONU discréditée
L’atteinte à la dignité du Niger ne s’arrête pas là. Le ministre des Affaires Etrangères, son représentant à l’AGNU, Bakary Yaou Sangaré, n’a pas pu prendre la parole à l’ONU. Cette “humiliation sans précédent” prive notre pays d’une voix, à un moment où il a plus que jamais besoin de s’exprimer. Cette saga politico-diplomatique entache l’image de l’ONU, censée représenter la diplomatie et la paix. Comment l’organisation peut-elle prétendre à la neutralité, alors qu’elle est accusée de favoritisme et d’ingérence ? L’ONU, cette organisation censée être le phare de la diplomatie mondiale, semble soudainement renouer avec des pratiques dignes de l’ère coloniale. En muselant le Niger, un membre souverain, elle s’enlise dans un népotisme géopolitique et renvoie une image déformée de ses idéaux. C’est une honte !
L’heure des comptes
Les révélations du CNSP montrent que le jeu diplomatique ne se joue pas toujours à la lumière. Les agissements supposés de Guterres et de la France sont un affront à la démocratie, à la souveraineté des nations et aux principes mêmes de l’ONU. Une réponse, claire et sans équivoque de la part du CNSP est attendue et non des murmures diplomatiques. Le temps des complots en coulisse et des manœuvres discrètes est révolu. Guterres et la France et leurs complices africains doivent rendre des comptes dans cette affaire.