Depuis l’avènement de la Renaissance au pouvoir, le Niger fait face à une aggravation de ses problèmes socio-économiques. La pente est descendante. Malgré les promesses de prospérité, la situation ne cesse de se dégrader, entraînant un affaissement général du pays. Cette détérioration se manifeste à travers une série de crises touchant divers secteurs clés, tels que l’éducation, la santé, la sécurité et l’économie.
L’école nigérienne est en effondrement, avec des infrastructures défaillantes et un manque criard de moyens. Les enseignants sont souvent mal formés et sous-payés, ce qui contribue à une qualité d’éducation médiocre. La situation est similaire dans le secteur de la santé, où le délabrement du système sanitaire complique l’accès aux soins pour les populations.
L’insécurité est également un problème majeur, avec une recrudescence des attaques terroristes et du banditisme. Les forces de défense et de sécurité peinent à contenir ces insurrections djihadistes, laissant les citoyens vulnérables face à l’insécurité croissante. Parallèlement, la paupérisation des populations s’accentue, exacerbée par un chômage endémique des jeunes et une cherté de la vie difficile à surmonter.
Le délitement des services publics est un autre symptôme de cette crise. Le manque d’investissement et la mauvaise gestion sont responsables de la dégradation des infrastructures et de la qualité des services fournis. Cette situation alarmante est également renforcée par l’explosion de la dette publique, qui limite la capacité du gouvernement à financer les programmes de développement indispensables.
Les coupables de cette situation désastreuse sont, au premier chef, les partis politiques au pouvoir. Leur médiocrité et leur incapacité à proposer des solutions efficaces entraînent l’affaissement du pays tout entier. Ces partis, bien qu’ils comprennent les problèmes auxquels le Niger est confronté, agissent souvent en sens inverse de l’intérêt général, privilégiant les intérêts personnels ou partisans.
Face à ces enjeux, il est urgent pour le président de la République, après deux ans de service minimum à la tête de l’Etat, de mettre en place des réformes politiques et institutionnelles qui permettront de redresser la situation. Un changement de paradigme est nécessaire pour restaurer la confiance des citoyens dans les dirigeants et promouvoir une gouvernance responsable et efficace pour un développement harmonieux et durable du pays.
Mais Bazoum pourra-t-il surmonter ces défis ? Toute la question est là !