Il y a des actes qui, par leur nature, éclairent sans équivoque le caractère de celui qui les pose. La récente révélation de Mohamed Toumba, ministre d’État à l’Intérieur, sur les agissements de Bazoum Mohamed après son éviction du pouvoir est de ceux-là. Elle met en lumière une vendetta personnelle qui, au-delà de la simple trahison, s’apparente à une attaque directe contre un peuple déjà éprouvé.
Le Niger s’est toujours démarqué par sa résilience face aux défis. Mais comment peut-il se relever lorsque l’homme qui était à sa tête, au lieu de protéger son pays, complote sournoisement pour l’abaisser ?
Selon Toumba, Bazoum Mohamed, dans un accès de rancœur inédit, aurait demandé au président nigérian de couper l’approvisionnement électrique du Niger. Ce sabotage infligeant souffrances et désarroi à des millions de Nigériens est bien plus qu’une simple trahison : c’est un acte de cruauté pure, illustrant un mépris total pour la vie des Nigériens.
Car ne nous y trompons pas : cette coupure n’est pas qu’une affaire de confort. Elle est synonyme de commerces fermés, de malades et d’enfants succombant faute de soins appropriés. Elle est le reflet d’une administration paralysée, d’une économie à l’agonie etc. En un geste égoïste, Bazoum a déchiré le tissu social et économique d’une nation tout entière.
Il est difficile, sinon impossible, de comprendre les motivations profondes de Bazoum. Est-ce une tentative désespérée de montrer qu’il détient encore une influence ? Ou un acte de vengeance contre un peuple qui ne l’a jamais réellement porté dans son cœur ? Quoi qu’il en soit, une chose est certaine : ce geste révèle un homme dont l’égocentrisme prime sur le bien-être d’un pays.
Un dirigeant digne de ce nom place toujours les intérêts de son peuple au-dessus de ses querelles personnelles. À l’évidence, Bazoum Mohamed, en s’illustrant par sa vendetta et son absence totale de scrupules, n’a jamais été cet homme-là.