Comme dans le secteur de l’éducation où la mesure s’observe depuis plus d’un an, les professionnels de la santé sont aussi dans l’expectative ces jours-ci. Comme les enseignants du public à qui le ministère de l’Education primaire a interdit de dispenser des cours dans le système privé pour arrondir leurs fins de mois sans autorisation préalable des autorités compétentes, les agents de la santé vont aussi devoir connaître la même réalité.
Les prestations de service dans les offices sanitaires privés doivent s’arrêter pour non-conformité à la loi. Le ministre de la Santé publique, Idi Illiassou Maïnassara, en a décidé ainsi à travers une note d’information datée du 7 juin dernier adressée aux directeurs généraux des hôpitaux généraux de référence, hôpitaux nationaux et la maternité Issaka Gazobi.