Le Premier ministre de transition a comme vous le savez tenu, lundi 4 septembre, une conférence de presse au cours de laquelle il avait eu à échanger avec la presse nationale et internationale sur des sujets d’intérêt national tels que la sécurité et la situation socio-économique et financière du pays. Une situation rendue plus difficile par les sanctions combinées de la CEDEAO et de l’UEMOA imposées au Niger à la suite du coup d’Etat du 26 juillet. Au cours de cette conférence de presse, Ali Mahamane Lamine Zeine a annoncé que des négociations étaient en cours avec la CEDEAO, exprimant son espoir de parvenir à une “entente” d’ici quelques jours, en vue de la levée des sanctions économiques et financières imposées à notre pays. “Nous avons rempli toutes les trois conditions préalables qu’ils ont posées. Nous nous sommes montrés très ouverts au dialogue.
Nous n’avons pas arrêté les échanges avec la CEDEAO et nous les poursuivons avec l’espoir que sous la houlette d’un certain nombre de bonnes volontés, nous allons très rapidement parvenir à nous entendre pour que le Niger, qui n’a pas cherché à être sanctionné, se voit lever cet embargo qui lui a été imposé d’une manière précipitée”, a déclaré le Premier ministre de transition. Mais plus d’un mois après cette sortie médiatique de Lamine Zeine, les sanctions ne sont toujours pas levées et frappent durement le peuple nigérien. Ces négociations sont-elles toujours en cours ? Ou bien ont-elles échoué ? Si elles ont échoué, qu’est-ce qui n’a pas marché ? Autant d’interrogations qui méritent une communication de la part du gouvernement. En temps de crise, l’absence d’informations est la meilleure façon de laisser courir rumeurs et fausses nouvelles. La communication de crise est une partie intégrante de la gestion de crise et vise à minimiser les effets de la situation embarrassante.