Les gens de pouvoir ont-ils un profil psychologique commun ? Pour le psychanalyste Jean-Pierre Friedman, il existe deux cas de figure : « ceux qui aspirent dès l’enfance à diriger, et ceux qui ne sont pas conscients de cette aspiration. » Les spécialistes des sciences humaines et sociales sont unanimes sur le fait que « le pouvoir peut considérablement changer une personnalité. Voire la transformer. Pour lutter contre le syndrome d’hubris, il faut commencer par lutter contre notre tendance à admirer le pouvoir. »