Les 12 années passées sous la Renaissance, si l’histoire les retient, resteront comme une ère de régression politique, économique et sociale pour notre pays. Cette période, dominée par le PNDS-Tarayya, est caractérisée par un manque d’emplois, un système de santé et un système éducatif sinistrés, une impunité ahurissante, une captation des ressources nationales par des clans, une corruption endémique des gouvernants et surtout une prédominance des intérêts personnels sur ceux du pays.
L’un des cas les plus emblématiques de cette corruption est celui de l’ancien président Mahamadou Issoufou, dont le nom est cité dans l’affaire “Uraniumgate”. Selon Africa Intelligence du 27 avril 2023, il est soupçonné ‘’d’avoir perçu 2,6 millions de dollars virés par Energy Standard Trading FZE sur un compte de la Standard Chartered Bank de Dubaï’’. En politique, le curseur n’est pas celui de la reconnaissance de culpabilité mais celui de l’exemplarité, Issoufou Mahamadou ne peut donc pas être excusé pour ces allégations de corruption. Au Niger, les politiciens s’en mettent plein les poches depuis toujours, s’enrichissant personnellement aux dépens de l’intérêt de la nation, de la prospérité du pays.
La Renaissance a exacerbé ce phénomène en privilégiant les intérêts privés, notamment les leurs, ceux de leurs amis, de leur milieu et des mécènes du PNDS-Tarayya. Cette politique a conduit à la ruine organisée de l’État, avec des politiciens qui, sous couvert de servir l’État, en profitent pour mieux le piller. Aussi, l’heure n’est plus à accuser la corruption d’un homme. C’est la corruption d’une classe. C’est la corruption d’un système : la Renaissance. Une corruption qui nuit gravement au développement et au bien-être du pays et de sa population. Face à cette situation alarmante, il est essentiel de renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et de promouvoir la transparence dans la gouvernance publique. Les Nigériens méritent des dirigeants intègres et responsables, dédiés à leur bien-être et à la prospérité du pays.