Le Niger a décidé, avec le Mali et le Burkina Faso, de quitter la CEDEAO dénonçant le fait que l’organisation est devenue une menace pour les trois pays. Mais les relations futures entre le Niger et la CEDEAO devraient restées conviviales. Le Niger doit travailler à trouver de nouvelles voies pour coopérer avec les États membres de l’organisation régionale ouest africaine. Tous les pays de la région restent liés et interdépendants. Les autorités militaires nigériennes en sont certainement conscientes.
Alors qu’une forte délégation douanière du Niger séjourne à Cotonou (du 03 au 09 mars), le préfet de Gaya, lui, a effectué une brève visite à Malanville ce mardi 05 mars. Le capitaine Boureima Seyni était sur le sol béninois pour évaluer le terrain en prélude à une visite d’officiels nigériens dans les jours à venir. Selon un média béninois, il est prévu une réunion ce jeudi entre des autorités béninoises et nigériennes pour discuter de la possible reprise du trafic entre le Bénin et le Niger. On pourrait donc s’acheminer vers une réouverture de la frontière côté nigérien.Le préfet de Gaya a mis à profit son déplacement pour visiter les Postes de Contrôle Juxtaposés (PCJ) de Malanville, à la frontière entre le Bénin et le Niger, et le parc des camions de Bodjécali. Il faudra que dans un cadre bilatéral, le Niger et le Bénin puissent mettre en place des arrangements qui permettront aux deux pays de pouvoir commercer, de pouvoir vivre ensemble.