Après une première visite, vendredi 22 septembre 2023, le Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie s’est de nouveau rendu ce samedi 25 novembre à la Centrale solaire photovoltaïque de 30 MW de Gorou Banda pour constater de visu le fonctionnement des installations techniques, et ce, deux semaines après leur mise en service. Accompagné de ses proches collaborateurs et de la Directrice générale de la NIGELEC, le Ministre Mahaman Moustapha Barké Bako a reçu d’amples explications de la part des techniciens. Du 16 octobre au 24 novembre, ce sont 3.176 MWh qui ont été injectés dans le réseau NIGELEC, d’où l’amélioration sensible constatée ces derniers temps dans la fourniture de l’énergie électrique.
Très satisfait par ses échanges avec les techniciens, le Ministre chargé de l’Energie a annoncé que cette centrale solaire n’est que la première étape de la solution d’urgence envisagée par le Gouvernement de transition pour faire face à la suspension de l’énergie électrique à notre pays par le Nigeria (environ 70 MW). « Il y aura d’autres étapes notamment la mise en route du 5ème groupe de la centrale thermique de Gorou Banda à partir de ce lundi. Au fur et à mesure que les étapes seront franchies, il sera constaté une amélioration substantielle dans la fourniture de l’énergie électrique. Soit nous revenons au niveau d’avant-suspension, soit nous irons au-delà », a promis le Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie. Et la volonté politique existe, ainsi que les compétences techniques nationales. Le Ministre Mahaman Moustapha Barké Bako a par ailleurs félicité les agents de la NIGELEC pour leur dévouement – ils ont supervisé les travaux – et la société SAGEMCOM qui est restée pour achever le chantier malgré les événements du 26 juillet.
Gorou Banda est la plus grande centrale solaire photovoltaïque du Niger. Cette installation, composée de 55.776 panneaux solaires répartis sur un site de 27 hectares, est située à seulement 12 km de Niamey. Son objectif principal est de réduire les délestages dans la région de Niamey. Ce qui est aujourd’hui une réalité. Le projet a nécessité un investissement de 20 milliards de francs CFA. L’UE a contribué à hauteur de 5,3 millions d’euros, tandis que l’AFD a alloué 23,6 millions d’euros sous forme de prêt. L’État du Niger a également apporté sa contribution, avec plus de 1,5 million d’euros.