Dans une démonstration flagrante de diplomatie irresponsable et de maladresse politique, le ministre des Affaires étrangères du Nigeria, Yusuf Tuggar, déploie une stratégie qui frôle l’absurdité et menace gravement les relations entre le Niger et le Nigeria. Ses récents commentaires à la BBC, où il rejette sans fondement la responsabilité de l’échec des négociations avec la CEDEAO sur les autorités nigériennes, sont non seulement déplorables mais aussi dangereusement trompeurs.
Tuggar, loin de jouer un rôle constructif dans le règlement de la crise politique au Niger, semble s’inscrire dans une démarche de sabotage. Ses efforts apparents pour entraver les discussions entre la CEDEAO et le Niger soulèvent des questions sérieuses sur ses intentions réelles. Ce comportement, qui est une négligence diplomatique impardonnable, est la preuve irréfutable de son inaptitude totale à exercer une fonction aussi cruciale.
Pire encore, l’indifférence cynique de Tuggar envers les souffrances infligées aux populations du nord du Nigeria par les sanctions de la CEDEAO est révélatrice d’une insensibilité choquante. Cette indifférence à la souffrance de son peuple est non seulement répréhensible mais également révélatrice d’une vision diplomatique étroite et égoïste
Tuggar manifestement semble agir contre les intérêts du Niger pour satisfaire les desseins néocoloniaux de la France. Cela révèle non seulement une trahison des principes de solidarité et de fraternité qui lient les peuples du Niger et du Nigeria, mais aussi un mépris total pour la souveraineté du Niger.
En outre, les assertions de Tuggar conditionnant la levée des sanctions à la libération de Mohamed Bazoum, tout en affirmant que le Niger est abandonné aux mains des terroristes sont non seulement dangereuses et diffamatoires, mais aussi dénuées de toute crédibilité. Ces propos, démontrent son ignorance crasse et sa méconnaissance alarmante des réalités géopolitiques régionales.
Les avancées significatives dans la lutte contre le terrorisme, notamment celles réalisées par l’Alliance des États du Sahel (AES), contredisent directement les diatribes de Tuggar. Sa rhétorique incendiaire et son manque de vision stratégique sont non seulement contre-productifs, mais aussi potentiellement désastreux pour la stabilité régionale.
En conclusion, l’approche de Tuggar est un exemple affligeant de diplomatie défaillante. Ses actions et déclarations sont une menace directe pour la paix et la coopération régionales. Il est impératif que le peuple nigérian reconnaisse cette réalité et exige de ses représentants une diplomatie qui favorise le respect mutuel, la compréhension et la coopération, plutôt que la division et la discorde. Le comportement de Tuggar n’est pas seulement un échec diplomatique, c’est une catastrophe, une tache indélébile sur la réputation du Nigeria sur la scène internationale.