Les frotte-manches de la Renaissance aiment entourer Issoufou Mahamadoud’une aura qui tient plus de l’imaginaire que du réel. Ces encenseurs de profession ne tarissent pas d’éloges sur leur champion. Quelque peu dithyrambique à l’endroit de son prédécesseur et mentor, Bazoum Mohamed a laissé entendre : « (…) il est désormais auréolé d’un grand prestige et le jury du prix Mo Ibrahim pour un leadership d’excellence en Afriquene s’y est pas trompé en en faisant son lauréat pour l’année 2020. » Ces flatteries ne trompent pas grand monde, c’est du toc. La vraie réalité est bien connue des 22 millions de Nigériens. Issoufou Mahamadou a laissé prospérer la corruption dans notre pays comme jamais auparavant. Il a mis à sa botte l’ensemble des institutions de la République. Durant ses deux mandats, il a été incapable de redonner espoir à ses concitoyens confrontés à mille et un maux.