Dans un contexte marqué par une suspension des activités des partis politiques et une concentration sur la restauration de l’ordre constitutionnel au Niger, une autre bataille se joue sur les réseaux sociaux. Ces derniers sont devenus l’arène de campagnes diffamatoires contre des figures politiques, dont l’ancien Président de l’Assemblée Nationale, Seini Oumarou, faisant l’objet d’allégations et d’informations tendancieuses.
Accusations infondées
Peu après le coup d’État du 26 juillet 2023, des rumeurs ont circulé, prétendant que Seini Oumarou, ancien président de l’Assemblée, avait conservé à son domicile des véhicules officiels. Cette information, rapidement démentie, a été perçue par le public nigérien comme une tentative de discréditer une personnalité réputée pour son intégrité. Voilà que cette semaine encore, un journal de la place annonce à sa ‘’UNE’’ que l’ancien Président de l’Assemblée Nationale aurait été entendu à la gendarmerie relativement à une affaire de véhicules du parc automobile de la Présidence. Il lui serait reproché « des soupçons de détournement de véhicules de l’Etat à son profit ».
Nos investigations révèlent que les 21 véhicules attribués au cabinet de l’Assemblée Nationale ont été officiellement tous rendus cinq (5) jours après le coup d’État. De même, les neuf véhicules mis à disposition de Seini Oumarou en tant que Haut Représentant du Président de la République ont été intégralement retournés. Ces retours ont été documentés et confirmés par les décharges officielles (voir fac-similés), démentant toute accusation de détournement.
Affaires MEBA et Fonds de l’Énergie
Concernant l’affaire MEBA, Seini Oumarou n’est ni directement ni indirectement impliqué. De même, dans l’affaire du Fonds de l’Énergie, où il a été cité lors de la transition de 2010, il est important de noter que la justice a rendu des décisions favorables à Seini Oumarou à tous les niveaux judiciaires (Première instance, Appel et Cassation), attestant ainsi de sa non-implication. Ces jugements l’ont non seulement blanchi mais lui ont également permis de récupérer la caution qu’il avait versée.
Il est impératif de souligner l’importance de la rigueur journalistique et de la vérification des faits dans le contexte politique actuel. Les attaques infondées contre des personnalités comme Seini Oumarou sapent la confiance dans les médias qui continue à se détériorer souvent à cause de journalistes qui exercent le ministère public ; dénoncent, décrètent, absolvent ou condamnent. Ces agissements semblent être l’œuvre de parties inconnues ayant des motifs obscurs, cherchant à nuire à la réputation de leaders politiques respectés. Il est crucial de rester vigilant face à de telles manœuvres et de défendre la vérité et l’honneur des personnes injustement ciblées. La démocratie repose sur la vérité et la transparence, et il est de notre devoir collectif de les préserver.