Le Niger traverse une période difficile marqué par l’absence de projets sérieux pour améliorer les conditions de vie de la majorité de la population. La Renaissance 3 de Bazoum Mohamed semble aujourd’hui impuissante face aux nombreux défis auxquels le pays est confronté. Parmi les problèmes majeurs figure le terrorisme qui continue de sévir et de déstabiliser notre pays, mettant en péril la sécurité des citoyens et entravant son développement économique.
Le chômage endémique demeure également un problème persistant, laissant une grande partie de la population sans perspectives d’avenir. Les services publics, tels que l’éducation et la santé, se sont effondrés, et les Nigériens subissent de plus en plus la paupérisation. Par ailleurs, la dette publique atteint des niveaux insoutenables, mettant en danger la stabilité financière du pays.
Le président Bazoum Mohamed est critiqué pour sa volonté de tout décider lui-même, réduisant ainsi le gouvernement à une simple escouade de zombies, l’Assemblée nationale à un théâtre d’ombres, et l’État à un conglomérat de courtisans cooptés. Cette centralisation du pouvoir prive le pays de toute capacité d’action et empêche l’émergence de solutions innovantes et adaptées aux problèmes actuels. Face à cette situation, la question se pose : que faire ? Faut-il changer de gouvernement ou de politique ? Et si oui, avec qui et comment opérer ce changement ? Un rassemblement des forces politiques républicaines, des représentants de la société civile et des citoyens pourrait être une solution pour repenser l’exercice du pouvoir et remettre le Niger sur la voie du développement.
La possibilité d’un tel changement est envisageable, mais reste incertaine. Bazoum Mohamed en a-t-il la volonté ? Les observateurs et la population doutent de sa capacité à opérer un changement radical dans la manière dont le pouvoir est exercé.
En conclusion, le Niger fait face à un quinquennat mort-né, avec une situation préoccupante sur de nombreux fronts. Pour inverser la tendance, un changement de gouvernement, de politique et de mode d’exercice du pouvoir semble nécessaire pour engager le pays dans une nouvelle dynamique. Bazoum Mohamed le peut-il encore, c’est possible. Le veut-il, c’est très improbable.