L’affaire des bases militaires au Niger révèle une tragédie de trahisons et de calculs géostratégiques où les innocents semblent être les premières victimes d’un jeu d’échecs mené par des puissances mondiales. Les acteurs de ce drame, les Renaissants, les États-Unis et la France, ont révélé leur complicité dans un stratagème qui, au-delà de la simple transgression, flirte dangereusement avec la haute trahison.
L’audace avec laquelle les Renaissants ont autorisé l’installation illégale de ces bases militaires étrangères sur le sol nigérien constitue une violation flagrante de la souveraineté nationale. Ce geste, loin d’être un acte de naïveté, un simple dérapage diplomatique, ressemble davantage à une collusion délibérée avec des forces extérieures, foulant ainsi aux pieds les principes fondamentaux de la souveraineté d’une nation.
La déclaration d’Anthony Blinken, Secrétaire d’État aux Affaires Étrangères des États-Unis, par rapport à cette affaire, est une rhétorique diplomatique faite pour apaiser, mais ne peut occulter la réalité des faits. Ce ton conciliant ne saurait effacer la gravité de l’acte commis, ni ne masque la complicité apparente des États-Unis dans cette entreprise.
Les autorités françaises sous la présidence d’Emmanuel Macron, ne sont pas en reste dans cette mascarade diplomatique. Convoquant des dirigeants africains pour légitimer une présence militaire déjà établie, la France a fait preuve d’une arrogance impérialiste, ignorant ouvertement les conventions internationales qu’elle prétend défendre.
Devant de telles manigances, les autorités de la transition se trouvent face à un défi majeur : juger et condamner les responsables de ces décisions désastreuses. En effet, si les États-Unis et la France semblent hors d’atteinte, la justice peut et doit encore s’exercer sur ceux qui, à l’échelle nationale, ont failli à leur devoir de protecteurs de la souveraineté nationale.
Ce n’est pas un secret que les Américains et les Français cherchent à préserver leurs intérêts géostratégiques. Mais cette quête ne saurait justifier le piétinement de la souveraineté et de l’indépendance d’un État.
Ainsi, dans cette affaire de bases militaires, les actes des Renaissants doivent être condamnés avec la plus grande sévérité, c’est un impératif moral. Leur action n’est pas seulement illégale, elle constitue une trahison flagrante envers la nation. L’inaction ou la clémence envers ces individus serait un affront à la dignité du peuple nigérien. Le Niger, bien qu’ouvert au monde, ne saurait tolérer la trahison de ses propres fils.