Dans notre parution du mardi 7 mai, nous vous parlions du forcing de Max Air, la compagnie aérienne de l’hommes d’affaires nigérian Dahiru Mangal, pour transporter les pèlerins nigériens en Arabie Saoudite. Malgré que Max Air ait été disqualifié de l’appel d’offres international lancé en octobre 2023 pour la sélection de trois transporteurs aériens, la compagnie s’est vue octroyée un quota de 2 500 pèlerins à transporter par vols charters. Alors que le premier vol charter est prévu pour le 22 mai, Max Air n’aurait toujours pas soumis au Commissariat à l’Organisation du Hadj et de la Oumra (COHO) un programme de vols aller-retour. L’avionneur n’aurait pas également fourni à l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) ses slots, c’est-à-dire les créneaux horaires délivrés par les autorités saoudiennes pour faire atterrir ou décoller les avions dans un aéroport saoudien. Face à la mauvaise foi de Max Air (refus de répondre aux courriers et aux réunions), le COHO a pris ses responsabilités, lundi 6 mai, en retirant purement et simplement le quota de 2 500 pèlerins attribué à l’avionneur. Il était temps que les intérêts des pèlerins nigériens priment sur toute autre considération.Le COHO a fait ce qu’il doit faire. Il doit s’en tenir aux règles qui régissent l’organisation du hadj, notamment les recommandations issues du forum national sur le hadj et la oumra, organisé en janvier 2023, lesquelles recommandations ont fait l’objet du décret n° 2023 – 187/PRN/PM du 23 février 2023.